Chronique d’un suicide annoncé

Chronique d’un suicide annoncé

La lumière de midi à travers la toile suspendue transforme l’appartement en un lieu irréel.
La fumée de la veille embrume mon cerveau.
L’odeur du café me réveille. Le sang afflue au cerveau.
Mon chien bat la mesure avec sa queue. Les chats libèrent une place sur le canapé. Je m’assois.
Le café est trop chaud. Je cherche mes feuilles.
« La base virale a été mis à jour ». Dommage, depuis hier infecté je suis.

Aimes-tu dieu?
Crois-tu qu’il puisse t’aider?

death-suicide

Dieu ne m’a pas donné la foi juste une sévère envie de vomir
Son odeur et son goût me manquent. Cyprine on the rock!
Le café est froid. Le sucre ne fond pas. Je marche vers la cuisine. La cafetière est encore brûlante.
J’allume la mèche. La première latte est enivrante.
Le téléphone sonne, je le laisse sonner. Je n’ai plus rien à dire à personne.
…(pour le reste il y a mastercard, sachez le.)

Look into my eyes you’ll see who I am
My name is Lucifer, please take my hand..

On frappe à la porte. Je m’extirpe du canapé.
Je trébuche sur un cadavre. J’ouvre la porte nu.
Nouvelle voisine, je ne sais pas, je m’en tape. Trop occupé je suis par le début de mon érection matinale.
Je ne suis pas le seul à m’en préoccuper.
La voilà à genoux me suçant sur le palier. Au moins elle ne parle plus.
Je ne tarde pas à jouir. Elle avale absolument tout.
Je referme la porte. La vie n’a strictement aucun sens.

There’s a place I try to go, so far from here
I close my eyes, I try to, to disappear

Pendant ce temps là….

Ne cherchez pas à régler votre téléviseur, nous contrôlons les horizontales et les verticales!


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